La fertilisation naturelle

Publié le par 3 Elèves de BTS Aménagement Paysager

 

Pourquoi fertiliser son sol ?
 
Beaucoup de jardiniers pensent que ne « rien mettre » dans leur jardin est bien faire. Même s’ils évitent les déséquilibres causés par les engrais chimiques ils peuvent en provoquer d’autres, comme la baisse en humus et l’appauvrissement du sol en éléments nutritifs. En effet, l’humus provient de la dégradation des matières végétales et animales incorporées dans le sol et est le principal facteur de fertilisation du sol. Ce dernier se dégrade en permanence et peut finir par disparaitre s’il n’a pas les apports nécessaires. Parmi les éléments nutritifs sont apportés par des phénomènes naturels, tels que l’azote grâce aux pluies d’orage, à la neige … Mais les autres, utilisés par les cultures, ne sont pas restitués au sol et il apparait des carences.
            Il faut alors maintenir le taux d’humus et les éléments minéraux par des apports extérieurs : compost, fumier, engrais verts, engrais minéraux ou organiques.



Les differents éléments minéraux

L’azote : favorise la pousse, le développement des tiges et des feuilles. A trop forte concentration, il diminue la résistance des plantes aux ravageurs et les légumes se gorgent d’eau.
Symptômes de carence : plantes à tiges courtes et feuilles petites, de couleur vert pâle.   
Le phosphate : favorise la formation des fleurs et des graines. Il aide les végétaux à résister au froid ainsi qu’aux maladies.
                Symptômes de carence : floraison peu abondante, peu de graine.

La potasse :
favorise le développement des organes de réserve (tubercules, racines, fruits), la coloration des fleurs et des fruits.

Le magnésium : un des principaux constituants de la chlorophylle. Il est important pour l’obtention de fruits et légumes équilibrés.

Le calcium : très utile dans les sols plutôt acides. Apports à proscrire dans les sols calcaires ou alcalins.

Le soufre : important pour certaines cultures (crucifères, bulbes, légumineuses).

Les oligo-éléments : fer, zinc, bore, manganèse, etc. Ils sont indispensables, mais à très faibles doses. Les engrais utilisés en jardinage biologique en contiennent, en général, des quantités suffisantes.
  
Ce qui doit être écrit sur le sac :
-         Le dosage d’azote (N), Phosphore (P2O5), potasse (P2O). Exemple : 3-6-9 signifie que l’engrais contient 3 % d’azote, 6 % de phosphate et 9 % de potasse.
-         La composition, c'est-à-dire les matières premières qui entrent dans la fabrication de l’engrais. Exemple : poudre de corne, phosphates naturels, guano …



Comment fertiliser son sol ?
 
-         Les engrais verts : plantes semées qui travaillent la terre en profondeur, grâce aux racines, et qui puisent dans le sol et l’atmosphère les éléments utiles pour les cultures suivantes. Avant la fin de la floraison, ils seront broyés et enfouis dans la terre afin d’être incorporé au sol quelques semaines plus tard pour l’enrichir.
Espèces utilisée : 

§       Le seigle : Produit de l’humus et étouffe les mauvaises herbes. Tous sols.

§       L’avoine : Réduit sensiblement la présence de larve de la mouche de chou, de la mouche de l’oignon et de la mouche de carotte. Tous les sols, plus particulièrement argileux et humides.

§       La moutarde : Pousse très vite. Extrait du phosphore. Tous sols. Ne pas utiliser sur un terrain contaminé par la hernie du chou.

§       La phacélie : Pousse très vite. Produit de l’humus et étouffe les mauvaises herbes. Ses fleurs attirent les insectes amateurs de pollen et de nectar.

§       Le trèfle incarnat : Produit de l’humus et fixe l’azote de l’air. Préfère les sols légers plutôt acides.

§       L’épinard : Absorbe des nitrates qui seraient autrement lessivés par les pluies et perdus. Sol frais, non calcaire.

§       Le lupin : Enrichit en azote les sols sableux.

§       La luzerne : Fixe une quantité importante d’azote et puise des éléments minéraux rapidement assimilables par les plantes après l’enfouissement.
 
-         Les plantes-engrais : 

§       La grande ortie (Urtica dioica) : Cette « mauvaise herbes » a un effet régulateur sur le fer et l’azote du sol, elle stimule la croissance des cultures, les protège des maladies, et elle favorise la transformation des matières organiques en humus.
Utilisation : couverture de sol, fertilisation et protection par l’ortie hachée, purin d’ortie, et dans un compost comme activateur pour la formation d’humus.

§       La consoude de Russie : Plante ornementale qui produit énormément d’engrais biologiques.
Utilisation : purin de consoude, utilisation des feuilles, récolté de mai à octobre, sur le sol (au pied des tomates et des arbustes fruitiers), utilisation direct dans le sol (enfuir feuilles et tiges fanés dans le sol).
 
-         Engrais organiques :

§       La poudre d’os : Riche en phosphore ce qui favorise l’enracinement en début de croissance ainsi que la fructification. Le mélanger avec de la bonne terre ou avec du compost.

§       La farine d’algue : Riche en oligo-éléments sous forme organique. L’incorporer au compost lors du montage du tas ou directement dans la terre.

Publié dans Méthodes alternatives

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A
MERCI ????????????????????????????
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S
Je veux un exposé sur la fertilisation des sol
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J
Excellent article!<br /> Il est nécessaire d'éviter la fertilisation artificielle, qu'on puisse avoir des espaces verts de plus en plus écologique.
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